Nouvel an

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Written on 5:54 p.m. by My gratitude journal

Le 31 décembre était une journée bien planifiée. Nous avions d'abord pensé aller dîner à l'îlot Canard et faire un peu de plongée en apnée dans leur circuit sous-marin et en soirée, attendre le décompte à la grande horloge, avec notre pique-nique - champagne inclus.

Il en a été tout autre.

Îlot Canard

11 : 00 Charles et moi avons quitté la maison pour aller rejoindre Ruth à l'Anse Vata d'où le bateau nous transporte sur l'îlot Canard.

Ma mère était restée derrière pour terminer les préparatifs mais surtout attendre mon père qui devait finir de travailler vers midi et ils devaient tous deux nous rejoindre à l'îlot Canard, près des chaises et parasols qu'ils avaient réservés pour nous tous.

11 : 15 À notre arrivée à l'Anse Vata, Ruth nous attendait déjà pour nous annoncer un changement de plan : le bateau allant à l'îlot Canard ne prenait plus personne ? Effectivement, il avait été décidé de libérer l'îlot des touristes plus tôt ce jour-là puisque c'était jour de fête et les employés pouvait quitter plus tôt... OK. On n'a pas de téléphone pour appeler mes parents, mais comme on sait que le gars du bateau ne les laissera pas passer eux non plus, on a décidé de les attendre sur la plage de l'Anse Vata, à faire un peu de plongée en apnée pendant que Ruth se faisait bronzer à l'huile de bébé (!!!) tout en gardant un oeil sur le trottoir menant au bateau pour pouvoir intercepter mes parents.

La plongée fut très intéressante, j'ai trouvé le beau porte-montre (voir photo), pleins d'étoiles de mer et nagé avec une tortue de mer... Coup de soleil en prime ! La 30, c'est pas assez...



Quelques minutes de plus et une belle tortue de mer est passé près de moi. Nous l'avons suivie pendant quelques minnutes jusqu'à ce que Charles s'approche un peu trop et qu'elle clanche en 3e vitesse...

Le coquillage n'est pas le seul souvenir que je rapporterais de cette journée à l'Anse Vata. L'heure pendant laquelle nous avons plongé était suffisante pour que j'attrape un coup de soleil qui me cloîtrera pendant les 4 prochains jours. Je portais de la crème solaire avec SPF 30.


12 : 30... pas de parents

13 : 00... pas de parents

13 : 30... pas de parents

14 : 00 Le bateau revient de l'îlot Canard avec, à son bord, mes parents (!) Ma mère sachant se montrer très convaincante lorsque ses poussins sont en danger, avait réussi à convaincre le gars du bateau qu'elle était investie d'une importante mission de sauvetage : que ses 2 "enfants" l'attendaient déjà sur l'îlot et allaient mourir de faim si elle ne pouvait pas leur apporter la glacière porteuse de vie. Bref, ils ont réussi à se rendre à l'îlot Canard sans être détectés par Ruth et sans être bloqués par le conducteur du bateau. Faut le faire ! Ils se sont vite aperçus qu'ils étaient seuls et nous ont rejoints à l'Anse Vata sans pouvoir vraiment profiter des locations de chaises et parasols qu'il avaient déjà payées...

Le décompte

C'est aussi Ruth qui nous a appris que cette année, le décompte officiel près de la grosse horloge n'aurait pas lieu. Apparemment, les Calédoniens aiment beaucoup le champagne et l'événement faisait beaucoup de grabuge...

Donc, aucune festivités ou activités prévues pour le nouvel an... de toute façon, mon coup de soleil me faisait beaucoup trop souffrir pour que je sorte. MAIS, ai-je mentionné que si les Calédoniens aiment le champagne, ils sont aussi de grands amateurs de feux d'artifices ? Nous avons donc soupé en famille et comme l'appartement de mes parents est juché sur le mont Vénus, nous avions droit à un spectacle haut en couleurs. Aucun spectacle de feux d'artifices n'était prévu officiellement, mais il y avait tellement de particulier et d'entreprises qui avaient préparé leurs propres feux d'artifices qu'on ne savait plus où donner de la tête. Ça éclatait en même temps de tous les coins de la ville ET de tous les îlots.

On s'aurait cru en Irak en 2004, mais c'était beaucoup plus joyeux.

Kuendu Beach

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Written on 5:58 a.m. by My gratitude journal

À quelques minutes de la ville, se situe la plage de Kuendu Beach (oui, je sais c'est redondant mais c'est comme ça qu'on l'appelle quand même).

C'est un endroit magnifique et tranquille malgré ses installations touristiques, et on a la possibilité d'y louer un chalet sur pilotis ou de célébrer un mariage dans une petite chapelle sur pilotis.


Lors de cette première visite avec mon frère et ma mère, nous avons seulement marché près des chalets pendant une dizaine de minutes et sommes revenus à la voiture en marchant entre les citronniers et flamboyants (c'est l'arbre aux fleurs rouges des photos) qui poussent sur la côte.


Je retournerais plus tard avec Brian pour une petite séance de plongée en apnée pendant laquelle je n'ai pas pris de photos, mais qui nous a permis de voir une belle
raie.

Ciel que c'est beau !

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Written on 2:45 a.m. by My gratitude journal

Quelques photos prises du balcon de mes parents sur le mont Venus et qui font rêver...









Notre arrivée au pays des cagoux

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Written on 4:15 p.m. by My gratitude journal

Déjà 2 semaines que je suis à Nouméa en Nouvelle-Calédonie. Le temps passe tellement vite !

Je suis arrivée à 13 h le 28 décembre dernier sur un vol d'Air Calin avec mon frère Charles. En arrivant, on était top shape. Un sentiment de superhéro me comblait de fierté : j'avais vaincu le décalage horaire. Ma stratégie était pourtant simple ; il suffisait de se retenir de dormir dans l'avion jusqu'à ce qu'il soit une heure normale pour dormir à l'heure de la Calédonie.

L'erreur.

Si à 13 h j'étais supposément top shape, j'ai vite réalisé que mon cerveau m'avait abandonnée en cours de route. Sur le chemin de 45 minutes entre l'aéroport et l'appart de mes parents, mes parents et mon frère m'ont - c'était mon impression - bombardé d'information sur ce qui nous entourait. À droite : des arbres à lichis. À gauche: des citronniers, des manguiers, des cocotiers, des chevaux, des bananiers et des papayiers ? Jusque là ça va... Mais avec les noms des montagnes, des rues et un peu d'histoire au travers de tout ça... Ah oui, à droite : le bagne. Il faudra bien visiter un bagne pendant que je suis ici. Toujours à droite, le bateau qui emmene les employés à Goro. Un peu plus loin, le bateau qui emmene les gens à l'ilot canard. Entre les deux, des dizaines et des dizaines de voiliers de toutes les grandeurs.

L'appartement de mes parents bénéficie d'une vue enchanteresse. Perché sur le mont Vénus, on profite des paysages de la baie de l'Orphelinat, la baie des Citrons, l'anse Vata, l'ilot Canard, l'ilot Maître, l'ilot Signal, un mont dont je ne me souviens plus du nom, port Plaisance, et d'autres plages et baies qu'on m'a certinement identifiées et que j'oublie déjà...

Première constatation : mon frère et moi avons l'air blanchement malades. Il faudra y remédier.

Deuxième constatation : il fait quelques 34 degrés dehors mais avec une humidité d'environ 80% on veut s'échouer sur une plage et se laisser mourir sur le sable. Mes parents ont remarqué et préparent une petit visite chez leur voisin de pallier qui est en vacances et leur a offert d'utiliser sa piscine.

À 19 h, coup de barre. La fatigue me frappe et pourtant, c'est l'heure à laquelle les Français commencent à souper. On est donc sorti pour mon premier repas de tartare de thon sur la terasse des 3 Brasseurs (oui, oui, j'ai appris que c'était une franchise française donc ils ont la même chose ici) dans la baie des Citrons. C'était délicieux. Ici, on sert le pain sans beurre. Si on demande du beurre, il faut le prononcer à la calédonienne (beuuuh-rrrrrre) parce que si on demande du beurre à la québécoise, on a beau avoir un couteau dans la main droite et le bout de pain dans la gauche, faire des gestes de tartinade entre les deux, y'a rien à faire, ils ne comprennent pas. (!)

Au retour, toujours croulant de sommeil, je n'ai pas pu fermer l'oeil avant 23 h 30, en terminant les quelques pages qu'il me restait de Twilight et en prenant mes courriels avec mon nouveau iPod touch.

Les 2 prochains jours seront encore plus difficile. Insomnie ou décalage horaire, je ne semblait pas pouvoir rattraper le manque de sommeil accumulé et me réveillait quand même à 3-4 heures le matin sans être vraiment capable de me rendormir par la suite. Pauvre Charles. C'était déjà la 2e visite de mon frère au pays des cagoux et il avait très hâte de pouvoir me montrer tout ce qu'il connaissait sur la place. De mon côté, j'avais surtout hâte de récupérer et de pouvoir embarquer dans le rythme Calédonien. Il avait bien dormi dans l'avion lui. Les deux prochains jours seraient un combat entre l'homme qui veut partager ses découvertes et la femme qui refuse de sortir faire des visites et veut prendre le temps de s'installer.